Projet de développement agricole intégré de la Guinée, Cadre de gestion environnementale et sociale (CGES) 2,Ministère de l’Agriculture de la Guinée

Projet de développement agricole intégré de la Guinée, Cadre de gestion environnementale et sociale (CGES) 2,Ministère de l’Agriculture de la Guinée

Auteur : Adama Zaré

Organisation affilé :Ministère de l’agriculture de la Guinée

Date de publication:  2018

Type de Publication :Rapport

Lien vers le document original: waappguinee.org

 

*Les Wathinotes sont des extraits de publications choisies par WATHI et conformes aux documents originaux. Les rapports utilisés pour l’élaboration des Wathinotes sont sélectionnés par WATHI compte tenu de leur pertinence par rapport au contexte du pays. Toutes les Wathinotes renvoient aux publications originales et intégrales qui ne sont pas hébergées par le site de WATHI, et sont destinées à promouvoir la lecture de ces documents, fruit du travail de recherche d’universitaires et d’experts.

 

Le secteur agricole guinéen est reconnu pour son rôle essentiel pour la croissance économique et la réduction de la pauvreté en République de Guinée. Une série de stratégies et de plans a été préparée et mise en œuvre. Les plus récents sont : (i) le Plan national d’Investissement Agricole et Sécurité Alimentaire (PNIASA, 2013 – 2017), (ii) le Programme Accéléré de Sécurité Alimentaire et Développement Agricole Durable (PASANDAD, 2016 – 2020), et le Plan National de Développement Economique et Social (PNDES, 2016- 2020).

Le PNDES cible un taux de croissance du secteur primaire de 8,1% d’ici 2020. Il vise la mise en place des pôles agricoles dans les régions et met l’accent sur le développement des chaines de valeurs à forte valeur ajoutée. Cette stratégie constitue l’une des composantes essentielles du PASANDAD, qui est un cadre d’orientation et un programme entièrement intégré dans le PNDES, visant à améliorer la sécurité alimentaire et nutritionnelle, accélérer la production agricole (végétale, animale, piscicole et forestière), améliorer la commercialisation, le stockage et la transformation et réduire les importations alimentaires.

Le PNDES cible un taux de croissance du secteur primaire de 8,1% d’ici 2020. Il vise la mise en place des pôles agricoles dans les régions et met l’accent sur le développement des chaines de valeurs à forte valeur ajoutée.

La préparation du Projet de Développement Agricole Intégré de la Guinée (PDAIG) est née de la volonté de la Banque Mondiale d’appuyer le Gouvernement de Guinée (GdG) dans le financement de son Plan National de Développement Economique et Social (PNDES). La conception du projet considère le besoin croissant pour la Guinée à transformer son secteur agricole par l’augmentant la productivité agricole et l’amélioration de la résilience des producteurs et acteurs des filières face aux changements climatiques, l’intégration des chaînes de valeur, le développement des marchés, l’amélioration de la compétitivité et le renforcement des infrastructures productives, la sécurité nutritionnelle, et la lutte contre l’extrême pauvreté.

Pour faire face aux problèmes environnementaux rencontrés, la Guinée s’est dotée à partir de 1992, au lendemain de la Conférence des Nations Unies sur l’Environnement et le Développement, d’un certain nombre d’outils à savoir les stratégies, plans et programmes afin de mieux cerner la problématique environnementale dans sa réalité et sa complexité.

Parmi ces outils, les plus pertinents pour le projet sont : Plan National d’Actions pour l’Environnement (PNAE 1994 – 1999) Le PNAE qui est la traduction nationale de l’Agenda 21 adopté à Rio en 1992, a été conçu dans le souci d’une mise en cohérence et d’une harmonisation de ses objectifs avec ceux des politiques sectorielles et les priorités du développement national. Le PNAE identifie cinq programmes cadres : (i) Programme rural, (ii) Programme urbain, (iii) Programme du littoral et de la mer, (iv) Programme culturel et de service et (v) Programme d’Appui à l’administration de l’environnement. Le projet PDAIG est interpellé par quatre des cinq thèmes retenus pour le programme rural qui ont directement trait à la gestion des ressources naturelles : (i) la gestion des terres, (ii) la gestion du couvert végétal, (iii) la gestion de la faune sauvage et (iv) la gestion des eaux de surface.

La conception de ce programme repose sur le fait que la gestion des ressources naturelles est directement sous la responsabilité des exploitants. Cependant, le PNAE est devenu caduc depuis 1999 et aucune disposition n’est initiée pour son actualisation, au regard des nouveaux défis environnementaux que connaît le pays.

Face au constat de dégradation de l’environnement, et suite à la vision globale qui doit guider à présent la gestion de l’environnement en Guinée, le gouvernement, avec l’appui de ses partenaires, s’est doté d’un cadre global issu des analyses, programmes, plans et actions environnementales, appelé le Plan National d’Investissement Environnemental 2013-2017 (PNIE 2013-2017). Ce PNIE est donc le cadre de référence technique et programmatique pour mettre en œuvre la Lettre de Mission du premier ministre.

Le PNDES 2016-2020 traite de la question de la préservation de l’environnement à son Pilier 4 intitulé Gestion Durable du Capital Naturel. Le PNDES accorde une attention majeure à la question de la protection de l’environnement, du développement d’une économie verte et la réduction de la déforestation. Le pilier 4 vise donc la préservation de l’environnement et un cadre de vie assaini, une gestion durable des ressources naturelles et des capacités d’adaptation et d’atténuation des effets du changement climatique Ainsi au terme de la mise en œuvre de ce pilier, les résultats stratégiques attendus sont : · les ressources naturelles sont gérées de façon rationnelle ; · le cadre de vie est protégé ; · la résilience face aux catastrophes et l’adaptation aux changements climatiques sont renforcées.

Le PNDES accorde une attention majeure à la question de la protection de l’environnement, du développement d’une économie verte et la réduction de la déforestation

En raison des pratiques néfastes d’exploitation des ressources naturelles et des effets des changements climatiques, tout le territoire connaît une dégradation généralisée des écosystèmes dont le degré de vulnérabilité est variable d’une région à une autre.

Les objectifs de stratégie nationale et le plan d’action pour la conservation et l’utilisation durable de la biodiversité sont la conservation, l’utilisation durable, les mesures générales de conservation et d’utilisation durable de la diversité biologique et le renforcement de la coopération internationale. Le projet est interpellé à promouvoir des actions de gestion rationnelle et durable, en vue de préserver les intérêts socio-économiques et assurer la conservation de ces ressources biologiques pour les générations futures.

 

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