Les engagements de Makalé Traoré pour l’inclusion sociale, économique et financière 

Les engagements de Makalé Traoré pour l’inclusion sociale, économique et financière 

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Création d’une Caisse Nationale pour l’Égalité de Chance (CNEC)

Cette structure aura en charge la gestion de plusieurs fonds et programmes. Elle sera doté de 30% soit 6.300 milliards de francs guinéens du budget national auxquels vont s’ajouter 1870 milliards d’économie sur le train de vie de l’Etat et 2.500 milliards de réduction des dépenses communes du budget national. Soit un total de 10.670 milliards de francs guinéens d’investissement pour réduire les inégalités en Guinée.

  1. Le Fonds Emplois Jeunes Communaux et Communautaires (FEJCC) sera doté de 800 milliards par an pour créer 100.000 emplois communaux et communautaires par an et pendant 5 ans. Un budget quinquennal de 9.000 milliards d’investissement sur l’emploi des jeunes pour créer 500.000 emplois communaux et communautaires sur 5 ans.
  2. Un Fonds Prioritaires Entrepreneurs Jeunes (FONPEJ) doté d’un montant de 000 milliards par an et pendant 5 ans. Il servira à la mise en place d’un programme d’appui au montage de projets innovants, des inventions et d’accompagnement des Jeunes entrepreneurs pour 2.000 milliards et 1.000 milliards seront consacrés aux investissements et aménagements touristiques. Il permettra de financer 1.000 projets par an et générer 30.000 emplois par an. 
  3. L’Allocation de Sécurité Familiale et Educative (ASFE) sera dotée d’un montant de 000 milliards francs guinéens par an et pendant 5 ans. Les femmes au foyer défavorisées seront désormais considérées comme des employées de maison et leurs travaux ménagers considérés comme un emploi domestique. Elles sont environ 250.000 et recevront une allocation de 1.000.000 par mois et par famille. Ce montant sera alloué aux mères de familles et aux jeunes mères défavorisées pour soutenir l’inscription et l’assiduité des enfants à l’école.
  4. Un Fond de Garantie pour l’Autonomisation des Femmes et Filles (FONGAFF) de 000 milliards pour les prêts bonifiés en faveur des femmes et jeunes filles et la bonification des taux pour tous les projets portés par les femmes, filles et groupements féminins.
  5. Un Fond de Sécurité Sanitaire des Femmes (FSSF) en âge de procréation sera doté d’un montant de 200 milliards de FG par an pour le Suivi systématique gratuit des femmes durant toute leur grossesse, y compris un certain nombre d’échographies obligatoires. Seront également concernés l’espacement des naissances, l’accouchement et la création d’unités médicales mobiles pour les zones excentrées.
  6. Un Fond de Bonification des Retraites sera doté de 120 milliards par an. Les cadres supérieurs recevront en plus du montant habituel de retraite un montant de 3.000.000 FG par mois pour les cadres supérieurs et 2.000.000 FG pour les cadres moyens applicable dès le 1er janvier 2021.
  7. Un fonds d’aide à l’acquisition de terrains viabilisés pour les enseignants et le personnel de santé qui sera doté de 100 milliards par an.
  8. Un fonds de 100 milliards par an pour la préparation et l’accompagnement des candidats aux concours internationaux comme le CAMES;
  9. Une revalorisation du SMIC qui passe de 440.000 fg à 1.320.000 fg dès le 1 janvier 2021. Coût annuel 200 milliards de francs guinéens;
  10. Une revalorisation des bourses extérieures des étudiants guinéens à 500 dollars par mois pour la licence et 600 pour le master et le doctorat. Il s’y ajoute un montant de 500 de frais d’installation. Cette valorisation sera appliquée dès le 1er janvier 2021. Coût d’ environ 150 Milliards par an.

 Création d’un Fonds de Développement des Régions (FDR)

  1. Un programme de financement des infrastructures et services sociaux de base dans nos préfectures, sous-préfectures, districts et villages par un investissement de 300 milliards par an sur le FDR.
  2. Un programme de sauvetage des catastrophes de Kaback, kakossa et alentours, un des greniers de la Guinée sera financé par le FDR pour 000 milliards par an pendant 5 ans;
  3. Une restructuration des quartiers inondables et précaires dans les banlieues de Conakry financé par le FDR pour 1.000 milliards par an pendant 5 ans;
  4. Un programme de sauvetage des localités déstructurées par les mégas investissements pour 000 milliards de francs guinéens par an financés par les revenus miniers et industriels;
  5. Une réforme du foncier rural pour permettre un financement de l’expansion de l’agriculture en faisant une différence entre le foncier industriel, touristique, rural, agricole et urbain. L’objectif étant de sécuriser les exploitations familiales afin qu’elles puissent accéder aux financements publics ou privés pour leur mécanisation, l’agrandissement des surfaces et la création de petites industries de transformation.
  6. Un Programme d’installation de forages et puits dans les villages dans l’objectif de permettre l’accès à l’eau potable partout sur le territoire national ;
  7. Programme de construction de magasins de stockage le long des principales pistes de production et des routes d’acheminement des produits de l’agriculture et de la pêche ;
  8. Un développement des bassins de rétention pour l’amélioration de la qualité de l’eau.

Un Programme de Réforme de l’Éducation,

  1. Former les formateurs compte tenu du vieillissement du corps enseignant;
  2. Valoriser le salaire des enseignants;
  3. Instaurer une aide à l’acquisition de terrains viabilisés en priorité aux enseignants et au corps médical. Ce dispositif sera également accessible aux citoyens sans revenu régulier via des groupements mobilisant une garantie par caution solidaire;
  4. Valoriser la Formation technique et professionnelle reléguée au second plan et considérée comme une alternative à l’échec scolaire;
  5. Formaliser l’apprentissage qui est laissé au secteur informel où nos jeunes arrivent certes à exprimer leur génie (dans la menuiserie, la mécanique, la maçonnerie, la couture, l’agriculture etc.) mais avec des moyens rudimentaires, sans reconnaissance formelle de leurs compétences et sans aucun soutien de l’Etat;
  6. Promouvoir l’enseignement des sciences, de la recherche et l’innovation dès les premières années de scolarisation des enfants;
  7. Intégrer les cursus de marketing, finances, management et de gestion des entreprises dans les universités publiques;
  8. Réorganiser et adapter les études de médecine aux besoins du pays;
  9. Remettre en état les services nationaux de recherche;
  10. Réformer les contenus des programmes scolaires et universitaires ainsi que la professionnalisation des parcours scolaires à partir du collège;
  11. Encadrer l’enseignement religieux avec un appui financier et la modernisation des contenus;
  12. Créer un Lycée Sport/Etudes dans chaque région administrative accueillant les jeunes talents pour toutes les disciplines sportives ;
  13. Créer dans chaque région, en Partenariat Public-Privé (PPP), des centres de formation technique et professionnelle spécialisés par priorité régionale de développement;
  14. Formuler un programme de formation dual (atelier, études) permettant aux apprentis déjà présents dans le secteur informel de valider leurs compétences pratiques acquises et d’obtenir une qualification;
  15. Créer des centres agro-business dans les communes et communautés rurales dont le rôle est de faciliter l’accès aux intrants et équipements agricoles et avicoles, de former les paysans, d’assurer la maintenance des matériels agricoles;
  16. Créer dans chaque région, en Partenariat Public-Privé (PPP), d’une Université des métiers (Bac +3) avec des logements estudiantins;
  17. Mettre en œuvre un programme d’Insertion et de prise en charge des Handicapés dans le système éducatif et dans le monde du travail, en particulier dans l’administration.