Les Guinéens s’attendent à plus dans le domaine de l’éducation, Afrobarometer, Septembre 2020

Les Guinéens s’attendent à plus dans le domaine de l’éducation, Afrobarometer, Septembre 2020

Auteur : Afrobarometer

Type de publication : Communiqué de presse

Date de publication : 3 Septembre 2020

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Les Guinéens s’attendent à plus dans le domaine de l’éducation, selon l’enquête d’Afrobarometer

Sept Guinéens sur 10 (73%) ne sont pas satisfaits de la performance du gouvernement en termes de satisfaction des besoins en éducation, selon la dernière enquête nationale d’Afrobarometer. De même, bon nombre de Guinéens ont des difficultés, et sont même obligés de verser des pots-de-vin, pour obtenir les services dont ils ont besoin auprès des enseignants ou des dirigeants d’écoles.

Les Guinéens placent l’éducation parmi le top cinq de leurs priorités auxquelles le gouvernement devrait s’attaquer

Quoique la plupart des sites visités disposent d’écoles, ces écoles ne sont pas réparties de façon équilibrée sur l’ensemble du territoire national. Les zones urbaines et les régions administratives de N’Zérékoré, Conakry, Kindia, Kankan et Mamou sont les mieux pourvues.

Les Guinéens placent l’éducation parmi le top cinq de leurs priorités auxquelles le gouvernement devrait s’attaquer. Mais la majorité d’entre eux estiment que le gouvernement répond mal à leurs préoccupations par rapport aux services de l’éducation. Ces données interpellent ainsi l’Etat et les parties prenantes qui œuvrent dans le secteur de l’éducation.

Résultats clés

Neuf zones visitées sur 10 (91%) lors de cette enquête disposent d’une école. Les écoles sont moins disponibles en milieu rural (87%) et dans les régions administratives de Labé (69%), de Boké (74%), et de Faranah (88%). Parmi les répondants qui ont eu affaire à une école publique au cours des 12 mois précédant l’enquête, quatre sur 10 (40%) trouvent « difficile » ou « très difficile » l’obtention des services dont ils avaient besoin auprès des enseignants ou des dirigeants d’école. Et cette tendance est en hausse depuis 2015 (28%).

Parmi les Guinéens qui ont eu affaire à une école publique au cours des 12 derniers mois, le quart (25%) ont dû verser des pots-de-vin au personnel enseignant ou aux dirigeants d’écoles en vue d’obtenir les services dont ils avaient besoin.

 

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